Juste avant que Mono ne fasse vibrer le Trianon par sa cyclothymie sismique, le public Parisien a frissonné sous le spleen délicat d’Augusta Gaze. Improbable première partie du groupe post-rock nippon.
En cette soirée du 22 octobre, Mono n’a pas dérogé à sa règle. Déployant puissance et plages atmosphériques avec sa rigueur habituelle, le quatuor tokyoïte a joué son dernier album « Oath » dans son intégralité. Avec en prime un rappel de quelques incontournables discographiques (« Ashes In The Snow », « Everlasting Light »). Et surtout graine de sésame sur le sushi, le groupe célébrait son quart de siècle accompagné sur scène par une petite session symphonique. Une attention qui ne distillait que mieux encore les subtilités studios. De quoi ravir les fans pour cette unique date Française.
Mais avant de subir la magnitude japonaise, le Trianon fut gracieusement pris à contrepied par Augusta. Armée de sa guitare, son naturel et son humour spontané, elle a su charmer son auditoire. Il faut reconnaître que si ses compositions manquent un brin de relief sur disque, en live elles se révèlent poignantes. De sa voix gracile et habitée, la folkeuse Toulousaine d’origine Anglaise magnifie sa mélancolie. Une artiste à découvrir sans tarder.
#RicheSoirée
Crédit photo : INSAP Live Studio Inc.
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